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lundi 7 mai 2012

Arondihy démocratise la danse

Les passants ont profité pleinement du spectacle gratuit exécuté sur le trottoir du Tahala Rarihasina. (Photo : Maminirina Rado)


Après trois jours de spectacle et d'échanges, la première édition du festival Arondihy a touché à sa fin, hier. Une note positive pour les organisateurs.
Le festival Aron­dihy a connu l'un de ses moments forts samedi matin. Un spectacle en plein air a été présenté sur le trottoir du Tahala Rarihasina. Le genre d'activité gratuite, où tous les participants s'engagent à fond, qui fait l'esprit d'un festival. Fanou Santatriniaina Raveloarison, membre de Lamako Events, créateur d'évènements en est sorti grandie. « La richesse de la culture malgache est palpable et très étendue quand on se trouve au cœur de ce genre d'évènement », reconnaît-elle. Devant le Tahala Rarihasina, femmes, enfants et passants ont été tous attirés par la performance subtile de l'école Rary avec leur « Dihy amin'ny amponga ».
Réussite mesurée
Une vraie découverte pour le simple curieux. Ensuite, les Vaovy, Rakoto Frah Junior, Belly et bien d'autres sont passés, offrant une multitude d'expressions. Le clou de cette matinée a été la prestation de l'association Vidaco, composée de plusieurs étoiles montantes de la danse contemporaine locale, et d’un choré­graphe burkinabé.
Zongo Ibrahim, danseur professionnel commente.
« La présence de la danse traditionnelle doit impliquer la population. La tradition peut donner un sens aux expressions ». Il faut souligner que le festival Arondihy s'est ouvert à deux genres de danse, la contemporaine et la traditionnelle. Le festival a ensuite continué samedi après-midi au cafétaria de l'Esca Antani­mena. La compagnie Lova­tiana, Gafrah percu et Mada­gascar Capoeira en étaient les vedettes. La soirée a continué au Cgm avec un spectacle où s'exprimait le hip hop avec Street I Dance, Mozdih, les dignitaires de Rakoto Frah et Sarindra Beloba, les maîtres du mangaliba. Pour la finale, le Cgm a abrité, dimanche, le groupe Zovy, avec sa danse pleine d'identité. Et bien sûr, la présentation de la pièce dansée par tous les participants, Daholo be. « On peut déjà penser à la deuxième édition», conclut Fanou Santa­triniaina Raveloarison.

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