Floréal " est amarré au port de Diégo-Suarez depuis samedi dernier. Le patrouilleur a eu droit à une cérémonie officielle à laquelle prenaient part des officiels malgaches et français. Son escale dans la ville du Nord de Madagascar intervient seulement quinze jours après le passage de la frégate française " Le Nivôse " pour raison technique. Le journal local l’Express salue " un événement qui n’a jamais eu lieu " depuis le début de la crise dans la Grande île.
Le " Floréal " qui transportait à son bord 100 marins, dont 10 femmes, a jeté l’ancre au port fraîchement réhabilité de Diégo ce samedi 5 novembre. L’arrivée du bateau a été accueillie dans une ambiance de fête, d’autant qu’un Malgache natif de la ville figure parmi l’équipage.
" Les autorités régionales, civiles et militaires, conduites par les parlementaires Patrick Monibou et Jocelyne Rahelihanta ainsi que le chef de région Romuald Bezara ont été invitées à bord du Floréal par le capitaine de frégate Christophe Pasco et son équipage pour un cocktail convivial ", rapporte le quotidien l’Express de Madagascar.
Cette cérémonie qui a duré deux heures a également vu la présence des résidents français ainsi que des coopérants militaires emmenés par le consul honoraire de Diégo-Suarez, Jean Pierre Manant.
Mise à part cette réception officielle, c’est toute la ville portuaire qui était en effervescence. Une série de visites à bord du navire a été organisée à l’intention de la population, en particulier des écoliers et collégiens. Parallèlement, les opérateurs économiques locaux se sont mobilisés pour profiter de cette manne touristique. " Restaurateurs et artisans, tours opérators et artistes, tous ont contribué à faire de la présence des marins dans la capitale du Nord un événement inoubliable ", relate le journal malgache. " Naviguer sur l’océan Indien sans faire escale à Diégo-Suarez serait très regrettable pour nous ", se réjouit le commandant du Floréal qui accoste pour la première fois à Madagascar.
Le bateau de surveillance " Floréal ", mesurant 93,50m de long, 14m de large et 2950 tonnes de déplacements, est armé de missiles anti-navires exocet (MM38), d’un canon de 100m et de deux mitrailleuses 20mm F2. Il a aussi à son bord un hélicoptère de type Panther. Le bâtiment, qui participe régulièrement à la surveillance des pêches dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), est basé à l’Île de La Réunion, au Port des Galets, et traverse tout l’océan Indien durant l’année.
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