Le choix des étudiants malgaches de poursuivre les études dans les pays anglophones connaît une grande évolution. Toutefois, la France détient toujours la première place des destinations d’accueil.Notre confrère de l’Express de Madagascar en parle dans son édition du samedi 5 mars.
Australie, États-Unis, Angleterre, Canada, Singapour. Telles sont entre autres les destinations anglophones qui intéressent de plus en plus les jeunes malgaches pour pouvoir suivre des études internationales. Le choix repose sur trois critères principaux, à savoir l’existence d’une bourse, le degré de développement du pays et la spécialisation dans les langues.
De fait, les universités proposent en général toutes les filières confondues. L’organisation du Salon des études internationales au Carlton, dans la capitale malgache, les 2 et 3 mars ( PHOTO) a permis aux futurs étudiants d’avoir plus qu’un aperçu sur ces différents pays.
Parfois, l’insuffisance des moyens demeure un obstacle pour eux. Par conséquent, beaucoup aspirent à une bourse octroyée dans le cadre d’un projet de partenariat entre deux pays. Cependant les chances sont minimes du fait que le nombre de bénéficiaires est faible, à raison de 4 à 5 étudiants par an en moyenne.
Pour le moment, très peu de demandes déposées par d’étudiants malgaches parviennent à la commission australienne à l''île Maurice. « Etudier en Australie est encore une nouveauté pour les jeunes malgaches », confirme France Arnaud, directrice de Boomerang Australia Studies & Consulting, cabinet de conseil francophone basé à Sydney.
Actuellement, Singapour attire de nombreux jeunes malgaches. Le développement économique et technologique du pays a réussi à les séduire. Mais comme pour le Canada ou encore l’Australie, l’inexistence d’une bourse gouvernementale semble pour beaucoup de jeunes un facteur de blocage. Les étudiants doivent se prendre en charge financièrement et socialement.
Dans la même foulée, les Etats-Unis restent le grand rêve des jeunes malgaches de par leur position de première puissance mondiale. Une grande affluence a été observée au stand de l’ambassade lors du salon. Cette fois, l’existence de bourse dans le cadre du programme Fullbright a bien ravi l’assistance.
En tous cas, quelles que soient les raisons du choix, la maîtrise de la langue de Shakespeare est incontournable dans les universités ou les écoles de ces différents pays. Un critère qui explique encore la première position de la France comme pays d’accueil. « La jeunesse d’aujourd’hui connaît de grandes difficultés dans la maîtrise de langues autre que le français, ce pour diverses raisons dont l’absence d’un milieu dans lequel elle peut pratiquer la langue », explique Rado Randrianarivony, responsable auprès de l’Ecole supérieure Sacré-Cœur d’Antanimena.
Partenariats avec la France
Bien que la plupart des jeunes Malgaches maîtrisent mieux la langue de Molière qu’une autre, le choix de la France comme première destination pour les études réside dans le fait qu’il existe plusieurs offres (de bourses et autres assistance) et que de nombreuses universités privées malgaches travaillent en partenariat avec des universités implantées dans l’Hexagone.
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